Guillain-Barré au Grand-Oral du Baccalauréat
Une jeune lycéenne que nous ne nommerons pas, dans une ville que nous ne nommerons pas, élève de Terminale d'un lycée que nous ne nommerons pas, a écrit le 24 avril 2025 à l'Association Française contre le syndrome de Guillain-Barré. Son grand-père a été victime du syndrome. Elève en Terminale SVT (Sciences de la Vie et de la Terre), elle a choisi comme sujet de son Grand-Oral du Baccalauréat de faire un exposé sur le Syndrome de Guillain-Barré. Elle s'est adressée à notre association dont elle a découvert le site. Elle a su maîtriser les moteurs de recherche Google et Cie.
Elle avait des questions à nous poser sur le Syndrome de Guillain-Barré, elle a trouvé sur notre site, ce site, toutes les réponses aux questions qu'elle se posait et voulait nous poser. Le choix du sujet s'était fait en accord avec son professeur de SVT. Nous n'avons pas été surpris d'apprendre que ce professeur ne connaissait pas cette pathologie ! Nous avons eu l'occasion, par ailleurs, de dénoncer le fait que bien des médecins sont, hélas, dans ce cas ! Nous lui avons conseillé aussi de bien se documenter et de citer, dans sa présentation, notre association, car ses examinateurs du Grand Oral (des professeurs de SVT du ressort académique, pas ses professeurs) risquaient, eux aussi, de ne pas en avoir entendu parler. Je cite ma recommandation sur la maladie rare qu'est le SGB :
« il s'agit d'une atteinte neurologique de la myéline des nerfs du système nerveux périphérique (nerfs partant ou arrivant à la moelle épinière ».
Ce matin, dans mon courrier électronique, ce mail de notre lycéenne : une note élogieuse est venue récompenser son travail. Le Baccalauréat n'est pas terminé, il reste encore des épreuves à passer et je ne veux en aucune façon donner la moindre information qui pourrait lui nuire pour la suite.
Les informations données sur ce site sont publiques, puisées aux meilleures sources scientifiques et/ou médicales, avec toute la rigueur que doit comporter un tel travail d'information (OMS, ORPHANET/INSERM, HAS, ...). Le mérite de cette jeune fille a été grand. Partant du mal qui a frappé son grand père, elle a fait des recherches sur Internet, comme l'aurait fait un chercheur habitué à faire sa bibliographie. Elle a trouvé l'adresse URL de notre site et m'a identifié comme source à interroger : un mail est parti , un autre a répondu ! Elle a dû ensuite synthétiser, dans un exposé de 10 minutes au Jury, résumant plusieurs dizaines de pages et se préparant à répondre aux questions du jury. Elle a été ambassadrice de notre Association tout rn défendant son aïeul malade. N'oublions pas son professeur de SVT qui a traité le programme, je cite ANNABAC, une partie du programme de SVT :
Corps humain et santé
Chapitre 1
Comportements, mouvement et système nerveux
Chapitre 2
La cellule musculaire
Chapitre 3
Le contrôle des flux de glucose, source d'énergie des cellules musculaires
Chapitre 4
Comportements et stress : vers une vision intégrée de l'organisme
Cet exposé de Grand-Oral s'inscrit bien dans la connaissance du Corps humain et de la santé, Chapitre 1 "Comportement, mouvements et système nerveux", rubrique du "Contrôle du Mouvement volontaire". Pour ma part, j'ai été, il y a de cela 50 ans (en 1966-67), professeur de Sciences Naturelles (on ne disait pas SVT), enseignant en Terminale "Sciences Expérimentales" dans un lycée privé de Lyon. J'y ai été inspecté par le président du Conseil supérieur de l'éducation nationale venu de Grenoble. Deux de mes anciennes élèves de l'institution privée où j'enseignais ont préparé l'école vétérinaire de cette ville, j'ai signé leur dossier d'admission en juin 1967. J'ai quitté l'enseignement secondaire, boursier pour préparer mon doctorat à l'USTL de Montpellier à la rentrée d'octobre 1967.
Notre lycéenne s'est bien débrouillée, j'ai mis sur ce site les matériaux pour qu'elle puisse bâtir son exposé, son travail a été de faire la synthèse de tout cet ensemble et de l'exposer, de défendre son bagage durement acquis ! Ses examinateurs devaient savoir ce qu'est la myéline ? C'est là tout son mérite d'avoir expliqué les degâts de l'auto-immunité ! Ses examinateurs, Professeurs de SVT d'un ressort académique, savent maintenant ce qu'est le SGB et toutes ses formes neurologiques. J'ai rempli mon contrat de Président de l'AFSGB : faire connaître cette pathologie. Et je continuerais.
Merci pour avoir fait connaître le SGB&TSFN dans une épreuve du baccalauréat. Merci à celle qui a été notre ambassadrice pour défendre notre pathologie et faire connaître notre association.
Raymond GIMILIO
Docteur en Sciences biologiques
Président
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- Écrit par : Raymond GIMILO
- Catégorie : Enseignement secondaire
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