Nous ne sommes pas les seuls à protester contre les affaires où un SAMU (le 15) refuse une prise en charge. Les patients victimes d'un syndrome de Guillain-Barré ou d'une de ses formes ne sont pas les seules victimes de ces faits. Le quotidien "La Voix du Nord" (article du 28-08-2023). Cet article explique à ses lecteurs que l'assistant de régulation médicale (ARM) qui décroche, nous citons :
« est un agent administratif, très rarement un soignant et il ne prend pas de décision seul. Tous les appels sont transférés vers un médecin. »
C'est le médecin régulateur qui supervise, nous citons ;
et « décide [de] réorienter le patient vers son médecin [traitant], faire appel à SOS médecins, proposer au patient de se rendre aux urgences ou encore envoyer une ambulance, faire appel aux sapeurs-pompiers ou envoyer un véhicule du Service mobile d’urgence et de réanimation (SMUR), doté d’un matériel de réanimation complet. ».
Que faire sinon appeler votre médecin traitant. Le Protocole National de Diagnostic et de Soins (PNDS) édité par la Haute Autorité de Santé (HAS) pour les cas de Guillain-Barré est clair et sans ambiguïté. En cas de suspicion d'un syndrome de Guillain-Barré, il doit y avoir prise en charge immédiate par un service de neurologie ou, au pire, de réanimation. Un Guillain-Barré peut évoluer très vite et engager le pronostic vital.