Nous citons un article obtenu à la suite d'une recherche générale lancée sur Google. Nous résumons :
« Le pays d’Amérique du Sud est scruté par les spécialistes en santé publique depuis l’augmentation des cas recensés et la mort de quatre patients, au début de juillet. L’état d’urgence a été déclaré, mais la cause est encore inconnue. »
L'article rappelle ce qu'est le syndrome de Guillain-Barré et comment il se déclenche. Il explique bien les symptômes qui doivent alerter. Il donne également les conséquencces et la marche vers la guérison avec, hélas, un faible taux de mortalité ! Nous citons :
« Mais, « même dans les meilleurs contextes sanitaires, 3 % à 5 % des patients décèdent de complications de la maladie, telles qu’une paralysie des muscles de la respiration, une septicémie, une embolie pulmonaire ou un arrêt cardiaque », résume l’Organisation mondiale de la santé (OMS). »
Nous disons "Hélas" car toute vie humaine est précieuse et le décès d'un être humain est toujours un drame. L'éloignement géographie aux antipodes ne doit pas nous faire ignorer les causes possibles de la maladie. On ne sait pas pourquoi l'organisme s'attaque à ses nerfs. Il se confirme que c'est une maladie infectieuse qui est le préalable, la gâchette. Nous citons :
« Dans deux tiers des cas la survenue du syndrome de Guillain-Barré est précédée dans les trois semaines à un mois d’un épisode infectieux aigu viral ou bactérien, en particulier des infections des voies respiratoires ou digestives », précisait l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (AFSSAPS) dans un rapport de 2009. Mais la cause précise peut demeurer inconnue. « Parfois on ne sait pas parce qu’on n’a pas fait les grandes études, assez coûteuses, avec des grands groupes témoins », regrette le professeur Weiss.
On a pu établir qu'au Pérou, « la dengue fait figure de suspect idéal ». Nous citons :
«Dans le cas du Pérou, la dengue fait figure de suspect idéal. Le pays fait face, depuis juin, à sa plus grave épidémie depuis 1990. Une situation causée par le passage au printemps du cyclone Yaku, dont les pluies torrentielles ont attiré le moustique-tigre, principal vecteur du virus de la maladie. « Dans la temporalité, cela pourrait coller parfaitement », convient le professeur Zureik. Mais tout ne colle pas. L’épidémiologiste relève l’étendue géographique surprenante des cas actuels de SGB, alors que la dengue est localisée dans le sud du pays. ».
A suivre ! Nous déplorons le manque de recherches de grande envergure sur les causes du dérèglement du système immunitaire humain et sur ce qui dans la myéline des nerfs attire les acteurs du système immunitaire.
Raymond GIMILIO
Docteur en sciences biologiques
Ancien patient 2019 PRNAC
Président