Nous citons une vidéo You-Tube
Un patient guéri garde une séquelle du muscle releveur du pied. Il est appareillé et retrouve une marche à-peu-près normale (nous ne percevons aucune subvention de Mecaflex).
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Les signes annonciateurs du Syndrome de Guillain Barré
Le livre de Violaine Vim « Patiente » (Editions Amphora "Böld", Paris 2023), illustré par son auteur, rend compte de ces signes annonciateurs décrits par ailleurs par Claude Pinault dans « Le syndrome du bocal » (Editeur Buchet et Chastel, Paris 2009). Aurélie Cuenot complète le tableau avec « Itinéraire d'un Guillain complètement Barré » (Amazon impr., Brétigny-sur-Orge, 2011). Ces auteurs illustrent bien ce qui leur est arrivé. Les écoutes que nous menons (et dont nous conservons des fiches) complètent le tableau.
Nous citons (auteur à retrouver) :
Dans la maladie de Guillain-Barré, l’atteinte des racines et des nerfs (dont le nerf des releveurs des pieds) se traduit par l’installation rapide mais progressive de paralysies flasques (pieds paralysés tombants, drop foot) symétriques diffuses touchant les membres et la face. Une des atteintes reste donc celle des releveurs du pied.
Les premiers troubles concernent les membres inférieurs avec également une paralysie des pieds très marquée. Le patient, pour se maintenir debout, doit élargir son polygone de sustentation, c’est-à-dire écarter les pieds l’un de l’autre : c'est la marche en canard !
Les troubles moteurs s’accentuent progressivement pour aboutir en quelques jours à une quadriplégie flasque des quatre membres avec une paralysie marquée des muscles releveurs du pied. Le syndrome de Guillain-Barré va évoluer vers une amélioration de l’état général progressivement. Mais pas toujours ! L'état général peur s'aggraver et nécessiter des soins dans un service d'urgence ou au pire en réanimation.
À ce stade, il reste impératif de pratiquer une intense rééducation fonctionnelle à la marche pour augmenter la vitesse et la qualité de récupération musculaire et éviter des lésions du système locomoteur.
Les paresthésies
On désigne par paresthésies des picotements, des fourmillements et des sensations d'engourdissement des doigts et des orteils. Ces premiers symptômes sont rarement absents au cour de la phase d'installation de la maladie. Il peut survenir des crampes nocturnes, douloureuses, du mollet.
Le déficit moteur
On désigne par déficit moteur la paralysie qui s'installe de manière plus ou moins symétrique. Cette paralysie débute de manière générale par les jambes (membres inférieurs) et va de manière ascendante atteindre les bras (membres supérieurs). La paralysie peut atteindre les muscles intercostaux (muscles du thorax), de la nuque. Les nerfs crâniens peuvent être touchés.
La diplégie faciale
La diplégie faciale désigne un trouble de la vision (15% des cas). Le patient "louche", il voit double. Les nerfs moteurs qui commandent les muscles des yeux sont atteints.
La douleur
La douleur n'est malheureusement pas absente des manifestations préliminaires. Elle peut survenir à différents stades de l'atteinte de la maladie (50 à 90% des cas). Les patients se plaignent de douleurs "du dos" (douleurs rachidiennes) voire de "brûlures des extrémités des membres".